Classe > Faire Écosystème									Chantier 5

Se raconter grâce au storytelling

Quand?				Où?					Avec qui?
19 décembre 2024 20 février 2025 28 avril 2025				En ligne

En survol

Une exploration approfondie sur le rôle de la narration et le pouvoir de transformation des histoires, des récits et contre-récits sous diverses formes.

Questions mobilisatrices

Quel est le rôle du storytelling dans le déploiement en puissance des communs?
Comment un processus de formation au storytelling pourrait-il incluencer la documentation des commonslab de ce processus?

présentation du chantier

La narration est fondamentale pour l'expérience humaine, l'apprentissage, la coopération, mais les histoires sont également des outils politiques importants. En s'appuyant sur des aperçus critiques et des exemples tirés du travail de Future Natures come celui ci, nous avons développé une approche critique de la narration et proposé d'expérimenter différentes techniques de communication passant par la narration et la construction d'histoires.

Nous avons proposé un cycle de 3 temps de réflexion, d'échange et d'apprentissage sur le rôle de la narration et le pouvoir de transformation des histoires, des récits et contre-récits sous diverses formes. Le cycle a inclue un atelier introductif en présentiel lors du séminaire transnational et 3 sessions en ligne qui ont accompagné les Commons labs. Chaque Laboratoire a mis en pratique une technique de narration qui avait été présentée en session Storytelling et a partagé le résultat lors de la session en ligne suivante.

Session 1 (décembre 2024) : Cette session s'est concentré sur le développement de cinq compétences fondamentales à mobiliser dans le cadre des différents techniques de narration : entretiens, observations, biographies et autobiographies. La session a permi d'explorer des exemples et d'identifier les points forts de chacune d'entre elles. A la suite de cette session, les 2 premiers commons Labs ont expérimenté ces apprentissage sur le terrain.
Session 2 (4h-février 2025): Cette session était axée sur les techniques et méthodes de cartographie et de contre-cartographie comme outils de narration pour créer des récits à partir de et sur l'espace (cartographie participative/ communautaire, cartographie sensorielle, cartographie digitale, etc.). Elle a aussi permis aux participants aux 2 premiers commons lab de faire état de leur travaux sur le terrain. A la suite de cette session, les 2 Commons lab suivants ont pu s'appuyer sur ce temps d'apprentissage pour renforcer leur usage de la contre-cartographie.
Session 3 (4h-avril 2025) : La dernière session du cycle s'est concentrée l'exploitation des productions narratives de l'ensemble des laboratoires ont été présentées numériquement sous la forme d'une "exposition" virtuelle éphémère. Ces présentation sonores et visuelles ont permis d'engager des échanges sur le rôle de la narration collaborative en tant qu'outil pour donner du sens et approfondir notre engagement civique.

Pour en apprendre d'avantage sur ce contexte

Article - Renouveler les récits sur les communs par Amber Huff et Frédéric Sultan (2025)

Portrait des acteurs du chantier

Les bénéficiaires directs des sessions hors ligne ont été d'abord les 31 participants au séminaire et les participants mobilisés lors des 4 Commons labs. Les sessions en ligne ont été ouvertes aussi aux acteurs locaux impliqués dans chaque écosystème des communs locaux ainsi qu'aux experts et aux acteurs-ressources des réseaux des deux organisations coordinatrices Remix the commons et Solidarius. Environ 25 à 30 personnes ont participés à chaque session en ligne. Nous avons pu apprécier la diversité des participants puisque se sont croisés des militants engagés localement, des militants investis dans des réseaux nationaux et internationaux et enfin des chercheurs spécialistes des communs, toutes et tous motivés par l'idée de sortir le récit sur les communs d'un entre-soi militant stérile.

L'enregistrement des sessions en ligne envisagé initialement n'a pas été retenu car nous avons voulu donner la priorité à l’échange ouvert entre les participants en organisant des petits groupes de travail sur les sujets abordés ou le travail à partir des productions des commons lab. Pour renforcer cette dynamique d’échange, nous avons mis en place pour chaque séance un système d'interprétation des parties plénières de la rencontre et assuré une interprétation différée dans les petits groupes afin de permettre aux personnes engagées sur le terrain des écosystèmes et ne maîtrisant pas les autres langues des participants (anglais, italiens et français) de participer.

Ces travaux, le fait de vivre l'expérience de production de récit et l'intégration des personnes engagées sur le terrain, ont ainsi bénéficié indirectement aux acteurs des communautés locales de chaque écosystème observé, aux responsables éducatifs, aux militants et aux citoyens engagés membres des réseaux des 2 organisations coordinatrices et aux expert du mouvement des communs en Europe de l'Ouest.