L’alimentation en commun
Article Par: Hugo Martorell (2025 04 04)
🔗 Contexte : Classe > Alimentation
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Qu’est-ce que l’alimentation ? Vitale pour l’humanité, l’alimentation peut être appréhendée tant comme un bien marchand, un bien public qu’un commun. L’approche par les communs, lorsqu’elle aborde ce sujet, est théoriquement dense et parfois déroutante. Est-ce un droit humain ? Une substance organique cultivée dans le respect des hommes et de l’environnement ? Est-ce s’engager dans un projet collectif ? S’inscrire dans une ou des traditions ? Effectuer des puissances et négocier des rapports dans une communauté biotique composée d’humains et de non-humains ? Est-ce simplement partager un repas ? Dès lors, quand on parle d’alimentation en commun, de quoi parle-t-on ? Qu’est-ce que les communs nous disent de l’alimentation – et réciproquement, qu’est-ce que les pratiques alimentaires nous apprennent de l’en-commun ?
Dans la littérature scientifique, le statut de l’alimentation varie considérablement selon la discipline qui s’y intéresse : droit, économie politique, écologie, anthropologie... Pour ajouter à cette complexité, la pratique alimentaire demande à être saisie dans ses interrelations avec d’autres éléments, aux premiers rangs desquels on trouvera les savoirs, les techniques, les milieux, la terre, l’eau... éléments dont les statuts juridiques et sociaux sont eux-mêmes relatifs à la société et à l’époquedans lesquelles ils se situent. C’est pourquoi il est nécessaire de préciser le contexte depuis lequel nous nous efforçons de saisir le concept d’alimentation en commun et essentiel de l’aborder depuis l’analyse comparée de situations spécifiques.
C’est dans cet esprit que nous avons donné à cet ouvrage la forme de l’Atlas. Au fil de ses pages, une approche sensible et située del’alimentation en commun se dessine. Les planches qui le composent, en prenant exemple d’une pratique alimentaire, traduisent l’en-commun qui la sous-tend. Le récit qu’ellesagencent sous formes de textes, de dessins, d’aquarelles, exprime de manière contextuelle les formes que peut prendre une alimentation en commun. Il rend compte de l’en-quête sur les pratiques alimentaires menée par l’Ecole des communs entre les années 2022et 2023, en France, dans quatre contextes bien spécifiques : milieu périurbain pour l’Après M ou les Murs à pêches,moyenne montagne pour Du blé au pain, territoire trans local pour Mixagrumes et les Galline Felici.
A travers la description fine de ces expériences, une conception del’alimentation en commun se fait jour. Elle y est entendue comme le concept qui dé-marchandise le rapport entre l’homme et son alimentation, un changement de paradigme qui s’incarne dans des pratiques d’entraide collectives au service de l’accessibilitéuniverselle à une alimentation nutritive, produite équitablement et écologiquement.
Se nourrir n’est pas une activité comme les autres. Pour José Luis Vivero Pol, le co-auteur du Routledge Handbook of Food as a Commons, l’alimentation est un bien de subsistance. Les pratiques alimentaires constituent un matri-patrimoine culturel. Non seulement dépendent-elles d'écosystèmes naturels, nousmettent-elles en relation avec des êtres-autres-qu’humains, mais encore sont-elles vitales. Parce que se nourrir est une activité dont la vie humaine dépend, elle est constitutive d’une économie de subsistance. Parce que la nourriture est un bien de subsistance, elle ne peut reposer sur une économie de marché : l’alimentationne peut être réduite à un bien de consommation ou à une simple marchandise. Son accès doit être considéré comme un droit universel qui place l’alimentation sous la responsabilité de toutes et tous – qui place littéralement l’alimentation en commun.
Les communs de l’alimentation en France, du XVIIIè à nos jours
Sur le territoire français, l’histoire rurale pré- industrielle est riche d’exemples illustrant les pratiques du partage de la nourriture. Aux rassemblements festifs des fêtes des moissons, des mariages et du calendrier religieux (Vivier 2007) s’ajoutent les fameux repas civiques de 1789 et les banquets politiques de 1848.Après l’église, les marchés de plein vent étaient des lieux incontournables de socialisation et de convivialité. Dans un contexte où la monnaie était difficilement accessible, l’échangeinformel et le troc de produits agricoles et alimentaires étaient répandus.
Lorsque la terre (et les équipements comme les moulins et les fours)n’étaient pas sous la tutelle de seigneurs ou du clergé, elle faisait l’objet d’usages collectifs. Les forêts et les cours d’eau pouvaient aussi être gérés collectivement. Certains communs coutumiers, comme les associations de pâturages communaux ou les sections de communes, persistent encore, quoique affaiblis. Aujourd’hui, ce sont seulement 2 % des terres agricoles qui sont encore gérées de façon communale (Euro stats 2020). La part des terres agricoles sous la propriété d’entités publiques demeure plus importante dans les régions montagneuses du sud du pays (Sovran et al 2023), notamment pour aider au maintien de la pratique agropastorale de la transhumance. L’État français, quant à lui, est propriétaire d’un quart des forêts sur le territoire, permettant ainsi le libre accès du public à la cueillette de fruits, champignons et plantes sauvages et, sous certaines modalités, à la chasse et la pêche.
Historiquement, c’est pendant les périodes de pénurie alimentaire que le besoin d’entraide et de mutualisation se faisait le plus ressentir.
On partageait le peu qu’on avait avec ses voisins et ses proches et, lorsque le glas de la guerre sonnait, on acceptait les rationnements et l’instauration des repas collectifs.
Depuis l’institutionnalisation des banques alimentaires en France dans les années 1980, les modalités d’entraide se diversifient, depuis la production jusqu’à la consommation : fiducies foncières, crédits coopératifs, incubateurs agricoles, logiciels libres, maisons de semences paysannes, coopératives de producteurs et ateliers paysans d’auto-construction d’équipements, points de ventes et ateliers de transformation collectifs, associations pour le maintien de l’agriculture paysanne, groupements d’achats solidaires et participatifs, cuisines collectives et cantines scolaires, caisses locales de sécurité sociale de l’alimentation, supermarchés coopératifs, fast social food, jardins partagés et familiaux...autant de pratiques qui réagencent l’alimentation au sein d’uneéconomie de subsistance. L’Atlas en met quatre en valeur.
Entremarché, État et solidarité
Présents sous de multiples formes, les communs de l’alimentation sont bien vivants en France, grâce à leur lien avec la diversité et l’ampleur des pratiques collectives et agricoles, mais aussi culturelles et militantes. Cette réalité doit toutefois être mise en perspective : l’alimentation en commun est minoritaire et les pratiques alimentaires demeurent largement soumises aux forces du marché ; ici comme ailleurs, l’alimentation est d’abord une marchandise. Les consommateurs achètent très majoritairement leur nourriture auprès de grands distributeurs et il est bien difficile de se nourrir sans argent.
L’alimentation fait par ailleurs l’objet d’un autre consensus : celui d’êtreun bien public, ou du moins un objet de politique publique. Il suffit de constater le rôle de L’État français dans la régulation du système alimentaire et la multitude des façons dont il intervient sur les réseaux de production, d’approvisionnement et de consommation pour s’en convaincre. Lors de la crise de la Covid-19,l’État alloue un budget de 291,4 millions d’euros pour lutter contre la précarité alimentaire 1. On peut citer parmi les dispositifs les plus significatifs pour favoriser l’accès à l’alimentation : la cantine scolaire universelle, l’allocation de chèques alimentaires ou les subventions accordées aux organismes d’aide alimentaire. Ces mesures, caractéristiques de la politique d’aide sociale de l’Etat français, touchent des dizaines de millions de personnes. Elles ne font pas pour autant de l’alimentation un service public universel, comme le sont la santé ou l’éducation. Quoique, comme l’air ou l’eau, une alimentation saine et nutritive soit indispensable à la vie humaine, un Français sur six déclare ne pas manger à sa faim 2.
Par ailleurs, ces dispositifs se distinguent de la logique des communs en cela qu’ils constituent non une modalité active d’entraide entre démuni.e.s, mais une aide passive et conditionnelle. A ce titre, ils ne participent pas d’une émancipation des pratiques alimentaires, mais plutôt de la conservation du régime qui les régit. En effet, en amortissant les effets indésirables du marché, ils contribuent à le rendre supportable, malgré la dégradation des pratiques qu’ilinduit pour le grand nombre, et l’exclusion d’une part grandissante de la population française de son régime.
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Vers un droit à l’alimentation ?
Le droit devrait avoir un rôle fondamental pour garantir l’accèsuniversel à l’alimentation. Quoique la famine ait été l’un des déclencheurs de la révolution française, dans les faits, ni la Constitution de 1789, ni le référendum de 1962 sur la Cinquième République, ni le corpus juridique français ne légifère sur le droit à l’alimentation de manière explicite (Paturel 2019). Au niveau européen, le droit à l’alimentation n’est pas mentionné dans les traités majeurs, ni dans la Charte sociale européenne, ni dans la Charte des droits fondamentaux. Les récents efforts d'uneintiative citoyenne pour promouvoir l'adoption d'un droit à l'alimentation à l'échelle européenne constituent néanmoins un pas important sur ce chemin.
La seule référence juridique claire à l’alimentation comme droit humain est la ratification par la France en 1980 d’un traité international, le Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC) signé en 1966 par l’Assembléegénérale des Nations Unies. Cependant, bien que, l’article 55 de la Constitution française prévoit que les traités et accords internationaux ratifiés ou approuvés ont une force supérieure à celle des lois., elle ne semble pas avoir été suivie d’effets.
Parmi les efforts de plusieurs collectifs et organisations pour faire avancer le droit à l’alimentation, la proposition de Convention Internationale sur la diversité et la durabilité agricoles et alimentaires mérite une attention particulière. Développée par des chercheurs et juristes, la proposition va dans le sens du pluralisme et de l’harmonisation des cadres juridiques internationaux. A l’image de l’exception culturelle, qui limite le champ d’application des traités commerciaux dans lesbiens et services culturels, cette convention propose de contraindre les parties à tenir compte de « la nature spécifique de l’agriculture et de l’alimentation » dans les « négociations et politiques commerciales et d’investissement multilatérales et bilatérales et lors de la mise en œuvre des accords commerciaux et d’investissement » (Parent et Ignacchiti 2023).
Sur le plan juridique, l’approche par les communs ne conduit pas tant à se préoccuper d’un droit universel à se nourrir, qu’àconsidérer un ensemble d’interrelations entre différents droits, dont celui de vivre dignement de son métier, de garantir l’égalitédes femmes, de conserver les savoirs ancestraux et de protéger l’environnement
.A l’échelle nationale, plusieurs initiatives tentent par ailleurs d’être des véhicules pour démocratiser les processus décisionnels sur le système alimentaire. Le Conseil national de l’alimentation (créé en 1985) a le potentiel de représenter une grande diversité d’acteurs, notamment issus de la société civile. Le Comité national de coordination de la lutte contre la précarité alimentaire (2020) est, quant à lui, une instance informelle avec les acteurs et actrices de l’aide alimentaire qui ont l’ambition de créer un modèle de lutte contre la précarité alimentaire soucieux de l’autonomie des personnes, de l’environnement et de la qualité de l’alimentation.
Les États généraux de l’alimentation (EGA ou EGAlim, 2000 et 2017)représentent une tentative d’adresser les relations commerciales des filières qui relient les 450 000 exploitations agricoles, aux 17000 entreprises agroalimentaires et six principales centrales d’achats.
Enfin, une initiative à caractère universelle a vu le jour, portée par des habitant.e.s, des associations, des militant.e.s : celle de la Sécurité sociale de l’alimentation (SSA). Elle propose d’instaurer une caisse commune qui viendrait rembourser une partie des dépenses des ménages en matière d’alimentation, afin de garantir le droit de chacun.e à une alimentation de qualité, à la manière dont la Sécurité sociale garantit un droit à la santé pour tou.t.es. Si cette initiative, en renouant avec les principes au fondement de la Sécurité sociale, en tant que caisse solidaire interprofessionnelle, gérée par les travaileur.eu.ses, a vocation à constituer un commun de l’alimentation à l’échelle nationale, elle n’est pour l’instant que le fait d’intiatives locales, qui expérimentent sur quelques territoires des formes de préfiguration d’un tel mécanisme, sans qu’elles s’inscrivent dans aucune politique publique ni aucune disposition législative. Par ailleurs, la politiques de l’Etat français en matière de Sécurité social en augurent pas d’une disposition bienveillante à l’égard d’une telle proposition : en prenant la main sur la gestion de la Sécurité sociale, l'Etat l'a défaite en tant que commun des travailleur.euse.s, pour en faire un service public. Sur la base de politiques d'inspiration néolibérales, il prétexte aujourd’hui un déficit récurrent de la caisse que sa mauvaise gestion aurait produit pour réduire progressivement la portée de ce dispositif et transférer vers le secteur privé des assurances maladie la gestion d’une part toujours croissante des dépenses de santé.
Une expression culturelle
Se nourrir ne répond pas seulement à un besoin physiologique. L’anthropologie culturelle l’a suffisamment montré : pour connaitre une culture, l’étude comparée des pratiques alimentaires est, avec l’étude des liens de parenté, une condition nécessaire et presque suffisante. En France, la dimension culturelle de l’alimentation participe de l’en-commun des pratiques alimentaires, par le rôle qu’elle joue dans l’imaginairede ce qu’est une “vie bonne”. Malgré la mondialisation et la transformation des habitudes alimentaires, les français demeurent attachés à manger trois repas par jour et à partager ce moment en famille ou avec d’autres (de Saint Pol et Ricroch 2012). Cuisiner et savoir cuisiner constituent des activités et des savoir-fairevalorisés, même si les nouvelles formes d’organisation sociale(familles nucléaire, monoparentales, organisation du travail, habitat) laissent moins de places à la pratique culinaire. Enfin, la convivialité, centrale dans la pratique des communs, y est intimement associée au fait de se nourrir : on ne se met pas à table seulement pour manger, mais d’abord pour parler.
On retrouve des éléments de cette culture culinaire à tous les endroits de la vie sociale du pays : elle s’exprime dans son histoire religieuse, qui a sanctuarisé le pain et le vin ; dans sa gastronomie, qui porte haut l’art de la cuisine ; sous des formes populaires et traditionnelles, où s’expriment la multiplicité des peuples et des cultures qui en constitue le patrimoine vivant :bouillabaisse de Marseille, ratatouille de Provence, quiche lorraine, crêpe bretonne, cari de la Réunion...
Enfin, la défense et la préservation d’un savoir-faire artisanal est lui aussi un indicateur de la forte dimension culturelle de l’alimentation en France. Les IGP et les AOP, qui homologuent centquarante-six et cent un produits respectivement, sont des outils juridiques qui visent à valoriser et maintenir ce savoir-faire. Ces labels qui s’appliquent principalement aux produits transformés, comme les fromages, vins et produits à base de viande, concernent aussi certains produits agricoles, comme le Melon du Quercy, la Noix de Grenoble, la Pomme du Limousin et le Piment d’Espelette. Par ailleurs, la protection légale de ces labels s’étend jusqu’auxannexes des traités commerciaux, où ils figurent au titre des exemptions dont ils bénéficient.
Dépendant de ressources naturelles à risques
Mais en même temps, la pratique alimentaire est intimement liée au paysage, au territoire. Qu’elle soit cultivée, issue de l’élevageanimal ou de la pêche, l’alimentation a besoin d’écosystèmesen équilibre. Les semences, la terre, l’eau, les pollinisateurs, mais aussi les forêts, les cours d’eau et les mers, sont des milieux exposés à des pressions importantes, notamment dues à l'agro-industrie : déclin de la biodiversité, artificialisation des sols, assèchement des cours d’eau, invasion d’espècesenvahissantes... Ici, l’alimentation en commun revêt une nouvelle dimension : celle de l’imposant système de relations que les pratiques alimentaires tissent entre les êtres vivants humains etnon-humains. En tant que telle, elle se trouve impliquée dans toutes les stratégies développées par les milieux vivants pour faire face aux menaces que le caractère écocide de nos sociétés fait peser sur eux.
« Nous ne défendons pas la Nature, nous sommes la nature qui se défend » pouvait-on lire sur les banderoles de la Zon à défendre de Notre-Dame-des-Landes. Ainsi, le territoire métropolitain et d’outre-mer est parsemé de formes collectives de résistance à la brutalité de l’aménagement du territoire.
L’appel à solidarité avec les paysans du plateau du Larzac (1971), les campements sur les terres agricoles depuis les années 2000, les Soulèvements de la Terre et les manifestations contre les méga-bassines à Sainte-Soline, la lutte contre l'autoroute A69 en témoignent. La résistance historique et contemporaine au colonialisme Français à l’étranger illustre elle aussi les congruences entre économie de subsistance, aspiration à l’autonomie et capacités d’auto-organisation de nombreux territoires nourriciers, des jardins kanak à l’oléiculture berbère.
Conclusion
Et si chaque habitant.e avait le droit à une miche de pain journalière et/ou à un panier de denrées alimentaires de base hebdomadaire ? Etsi des agriculteur.ice.s étaient considéré.e.s comme des fonctionnaires de l’État ou que leur étaient garanti un revenu debase ou un salaire à vie ? L’alimentation en commun est, sur le plan des pratiques comme du concept, une réalité multidimensionnelle dont les ramifications ouvrent sur de nombreuses propositions concrètes pour actualiser le droit à l’alimentationdans le quotidien des gens. Elle vise tant à pluraliser le rapport social qu’une population entretient avec son alimentation qu'àralentir et interrompre le processus de marchandisation qui le traverse. Elle se déploie sur de nombreux plans - politiques, juridiques, commerciaux, sociaux, territoriaux. L’étude del’en-commun des pratiques alimentaires, en dévoilant ce qui les fait tenir et s’entretenir, permet de circuler entre les démarches et de les articuler ensemble. A ce titre, l’alimentation représente un enjeu stratégique pour les communs en général, dans une perspective de long terme pour changer l’échelle à laquelle ils déploient leur pratiques et leur permettre ainsi de passer d’unemicropolitique à une mésopolitique - une politique des milieux.
Sources:
Bléhaut,M., Gressier, M. (2023) En forte hausse, la précarité alimentaires’ajoute à d’autres fragilités. Le Centre de recherche pourl’étude et l’observation des conditions de vie. Consommation etmodes de vie. No 329
Eurostat(2020). Farm structure survey – common land.
Geneviève,P., Ignacchiti T. (2023). Proposition de Convention internationalesur la diversité et la durabilité agricoles et alimentaires. Chairede recherche en droit sur la diversité et la sécuritéalimentaires. Québec
deSaint Pol, T., Ricroch, L. (2012) « Le temps de l’alimentation
enFrance ». Insee Première n°1417.
Paturel,D(2019). Le droit à l’alimentation, un droit en friche. LesChroniques “Démocratie Alimentaire” - Volet 3.
https://www.chaireunesco-adm.com/Le-droit-a-l-alimentation-un-droit-en-friche
Sovran,C. et al. (2023) La propriété des terres agricoles en
France- Rapport #2. Terre de Liens.
Vivero-Pol,J. L., Ferrando, T., De Schutter, O., Mattei, U.
RoutledgeHandbook of Food as a Commons (Routledge, 2019)
ViveroPol, J. L., Schuftan, C. (2016) No right to food and nutrition inthe SDGs: mistake or success?. BMJ Global Health, 1, 40. https://gh.bmj.com/content/1/1/e000040
VivierN., (2007). Les repas festifs dans les campagnes. Romantisme,(n° 137) (3), 13-23. https://doi.org/10.3917/rom.137.0013.