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Le glossaire de l'école des communs

Acteur réseau La théorie de l'acteur-réseau (ANT), développée par le sociologue français Bruno Latour, est un cadre conceptuel qui remet en question la manière dont nous pensons les acteurs et les objets dans les processus sociaux, la science, la technologie et la formation des controverses. L'ANT considère que les acteurs (qu'ils soient humains ou non) et les objets sont tous des acteurs sociaux qui contribuent à la formation des réseaux complexes qui influencent les actions et les décisions.

Voici quelques points clés de la théorie de l'acteur-réseau de Latour en relation avec l'enquête et la formation des controverses :

1. Acteur-réseau : Latour soutient que les acteurs (individus, institutions, objets, etc.) ne sont pas des entités autonomes agissant indépendamment, mais plutôt des nœuds dans un réseau d'interactions. Les acteurs n'ont pas de préexistence ontologique, mais ils émergent à travers ces réseaux d'interactions.

2. Enquête : Latour met en avant l'idée que l'enquête est le processus par lequel les acteurs et les objets sont mis en relation les uns avec les autres. L'enquête est un moyen de suivre les acteurs et les objets à travers leur engagement dans des réseaux sociaux. Elle implique souvent de rendre visible les alliances et les connexions entre ces éléments.

3. Formation des controverses : Dans l'ANT, les controverses ne sont pas simplement des désaccords entre acteurs, mais plutôt des moments clés où les réseaux sociaux se forment et se transforment. Les controverses naissent lorsque des acteurs et des objets entrent en conflit ou négocient leurs positions. Les acteurs cherchent à mobiliser des ressources pour faire avancer leurs agendas, et les objets peuvent jouer un rôle actif en influençant ces controverses.

4. Symétrie : Latour promeut la symétrie dans l'ANT, c'est-à-dire que les acteurs humains et non humains sont traités de la même manière. Les objets techniques, les institutions, les idées, etc., ont autant d'importance que les acteurs humains dans la formation des réseaux et des controverses.

5. Description plutôt que prescription : L'ANT est principalement une approche descriptive qui vise à décrire et à comprendre les réseaux d'acteurs et d'objets tels qu'ils se manifestent, plutôt qu'à prescrire comment ils devraient fonctionner.

En résumé, la théorie de l'acteur-réseau de Latour offre une perspective novatrice sur la manière dont les acteurs, les objets et les réseaux sociaux interagissent pour former des controverses et des réalités sociales. Elle remet en question les notions traditionnelles de l'acteur social autonome et de l'objet passif, en faveur d'une approche plus symétrique et processuelle de l'analyse sociale.
Cartographie Les cartes sont faites pour raconter des histoires. Elles peuvent nous indiquer comment aller d'un point à un autre, expliquer une théorie ou un concept (relations entre les idées), montrer les causes et les effets, ou encore les changements et les flux dans le temps et l'espace. C'est pourquoi les cartes peuvent être un outil utile pour nous aider à voir et à comprendre les relations entre les choses de différentes manières.

Nous leur faisons généralement confiance pour représenter quelque chose dans le "monde réel". Mais les cartes ne sont pas seulement des outils objectivement neutres. Les cartes utilisent l'abstraction et la représentation pour raconter des histoires sur le monde et ces histoires sont toujours liées à des relations de pouvoir. Les cartes peuvent orienter ce que nous voyons et ne voyons pas, ainsi que la manière dont nous devons nous déplacer et nous comporter dans le monde. Comme un récit dans un livre, les représentations visuelles dans les cartes influencent la façon dont nous voyons et comprenons les relations entre nous et les lieux, les peuples, les choses et les idées.

Dans les meilleures histoires, l'acte de construction du monde par le narrateur permet au lecteur de glisser sans effort entre les logiques de notre vie quotidienne et celles d'un autre univers construit par le conteur. On parle souvent de se "perdre dans un livre". Il se trouve que plus une classe de personnes a de pouvoir, plus ses intérêts, son imaginaire et ses valeurs ont tendance à se retrouver dans les histoires qui sont racontées à travers les cartes qui sont créées.

Avec les cartes, la construction du monde peut se transformer en fabrication du monde - la carte peut devenir un instrument politique, incarnant les hypothèses idéologiques et les relations de pouvoir qui sous-tendent sa production, les projetant à l'observateur et nous amenant à confondre la projection avec ce qu'elle est censée représenter. Tout comme le port d'un casque VR, les histoires racontées par les cartes peuvent créer des glissements entre les relations imaginées ou projetées dans l'élaboration de la carte et notre réalité et expérience concrètes.

Comprise de manière critique, la cartographie est un type de technologie utilisée dans des projets visant à dominer les personnes et la nature. Elle a été utilisée par des États désireux d'affirmer leur souveraineté territoriale et par des empires souhaitant représenter le monde de manière à revendiquer la domination de vastes territoires, à étendre les moyens de contrôle bureaucratique et économique et à enfermer les communs. Elle a été utilisée pour représenter l'espace et le paysage comme "vides", "dégradés" ou "improductifs" afin de justifier l'enfermement pour une conservation descendante, et par des entreprises cherchant à s'assurer des investissements agricoles à grande échelle, réservoirs extractifs de main-d'œuvre bon marché et de nature bon marché.

Mais cette politique peut également s'appliquer à notre vie quotidienne ; elle peut être utilisée subtilement, et les glissements entre la représentation de la carte et l'espace vécu peuvent déformer nos perceptions de l'espace et du temps, orienter nos mouvements et contrôler notre comportement, et filtrer ce que nous considérons comme des "choix" et ce que nous pouvons imaginer comme des possibilités sans même que nous nous en rendions compte.

Tout comme les cartes racontent des histoires, les histoires de toutes sortes peuvent également fonctionner comme des cartes, rendant certaines voies et voix plus visibles et audibles que les autres. Lorsque des histoires sont racontées et racontées à nouveau, en particulier celles qui sont soutenues par l'autorité scientifique et politique, notre façon de voir, de comprendre et d'agir dans le monde, nos valeurs et nos relations avec d'autres personnes et avec notre environnement, ainsi que nos idées sur ce qui compte s’en trouve façonnées. Les "tropismes" familiers deviennent des sagesses reçues, tellement enracinées que nous ne pensons peut-être pas à nous interroger sur leur origine ou sur les intérêts qu'ils soutiennent.
Le commoning Un élément essentiel des communs est le commoning. C’est à dire, le « processus social qui réunit les gens afin de trouver des solutions à des problèmes communs » (Bollier David et Silke Helfrich in Dictionnaire des biens communs, éditions PUF)
Immersion participante D’une manière générale, l'immersion participante est une méthode de recherche qualitative utilisée en sciences sociales et en anthropologie. Cette approche implique qu'un chercheur s'intègre dans une communauté ou un groupe spécifique pour étudier et comprendre de manière approfondie les interactions sociales, les coutumes, les valeurs, et les comportements des membres de ce groupe.

Le chercheur qui pratique l'immersion participante passe du temps au sein de la communauté étudiée, souvent en vivant avec les membres, en participant à leurs activités quotidiennes et en observant de près leurs expériences. Cette implication active permet au chercheur de mieux saisir les nuances et les subtilités de la vie quotidienne des personnes étudiées.

Cette méthode repose sur l'idée que pour comprendre pleinement un groupe social, il est nécessaire de vivre et de participer à ses activités plutôt que d'observer de manière externe. L'immersion participante vise à obtenir des informations approfondies et des perspectives riches sur la culture, les interactions sociales et les expériences vécues par les individus au sein de ce groupe.

Dans le cadre de l’écoles des communs de l’alimentation, l’immersion participante a permi de transformer la relation traditionelle formateur/apprenant en une relation de pair à pair, de co-chercheur et co-chercheure. Cette démarche met l'accent sur la co-production de connaissances par l'interaction avec l'environnement à travers l’enquête puis le chantier. Cette méthode de recherche/apprentissage mériterait d’être approfondie et systématisée pour devenir l’une des dimensions de l’« éducation par les communs »


Classe : Alimentation

La droit à l'alimentation Quoique la famine ait été l’un des déclencheurs de la révolution française, dans les faits, ni la Constitution de 1789, ni le référendum de 1962 sur la Cinquième République, ni le corpus juridique français ne protègent le droit à l’alimentation de manière explicite.

La seule référence juridique est la ratification de la France en 2014 d’un traité international, le Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC) signé en 1966 par l’Assemblée générale des Nations unies. Celui ci fait justement référence à l'alimentation comme droit humain1. Hors, l’article 55 de la Constitution française prévoit que les traités et accords internationaux ratifiés ou approuvés ont une force supérieure à celle des lois. Cependant, le droit international à lui seul paraît insuffisant.

José-Luis Vivero Pol propose que l’alimentation est considéré comme un commun pour ses six dimensions : elle est reconnue non seulement comme (1) une marchandise, mais aussi comme un (2) besoin essentiel pour la vie et comme (3) un droit humain, (4) une pratique culturelle, (5) une ressource naturelle est (6) un bien public qui fait l’objet de choix politiques et des mécanismes délibérés.

Considérant ces éléments, la France a des acquis importants : • 19 Marchés d’intérêts nationaux et des milliers de marchés locaux dans les communes, les villages et les quartiers desservants les consommateurs, • 101 produits AOP et 146 produits IGP, 436 cahiers des charges homologués Label Rouge, des milliers de produits évalués par le Nutri-Score ou labellisés commerces équitables2, • 14% des fermes et 10.7 % des terres agricoles sont certifiés biologiques3, • 7 millions4 d’élèves fréquentent les cafétérias scolaires, 3.8-4.5 millions5 de salariés utilisent des tickets-restaurant et 5.5 millions à 8 millions6 de personnes fréquentent un service d’aide alimentaire desservis par 5,400 associations et centres communaux d’action sociale. • L’État a adopté la politique nationale de l’alimentation (PNA), le Programme national Nutrition Santé (PNNS) et les Projets alimentaires de Territoires (PAT) comme mesures d’interventions.

L’expérience de l’Après M est le seul cas d’étude au sein de l’École des communs qui a mis en évidence que l’alimentation est un besoin essentiel rattaché au pouvoir d’achat et au filet de sécurité sociale. Considérant qu’il y a une multitude d'aides financières - pour les familles, pour les jeunes demandeurs d’emplois, pour le logement et le transport - avec ces modalités et ces critères, la sécurité sociale est un objet d’étude dense et complexe. C’est aussi un projet politique controversée : pour certains, le système français est trop généreux, dispendieux, inefficace et abusé. Les pays Scandinaves permettent de constater que le filet de sécurité sociale français, malgré ses acquis, est insuffisant pour éliminer la pauvreté et donc d’éradiquer la faim.

La Sécurité sociale de l’alimentation est amenée comme une solution pour mettre en œuvre le droit à l'alimentation avec l’établissement d’une carte vitale de 150 Euros/mois à toutes les personnes sur le territoire. Elle propose aussi de créer une bannière commune pour les initiatives d’entraide : les caisses de sécurité sociale de l’alimentation. Cette proposition a le mérite qu’on s’y attarde sérieusement, mais sera-t-elle suffisante considérant l’inflation ? N'engendrerait-t-elle pas une multiplication des allocations existantes ? Ne vaudrait-il pas qu’on se penche sur un mécanisme existant, comme les tickets-restaurant, ou réformer le système d’aide financière français dans son ensemble ?

1. https://www.chaireunesco-adm.com/Le-droit-a-l-alimentation-un-droit-en-friche
2. https://www.commercequitable.org/actualites/observatoire-du-commerce-equitable-2021/#section-focus-produits
3. https://www.agencebio.org/vos-outils/les-chiffres-cles/
4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Restauration_scolaire_en_France
5. https://www.edenred.fr/magazine/votre-quotidien/avantages-salaries/infographie-le-titre-restaurant-avantage-social-prefere-des-francais
6. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/histoires-economiques/histoires-economiques-du-mercredi-29-juin-2022-8174387
Les semences Aujourd’hui, plusieurs systèmes semenciers existent : des réseaux amateurs, coopératifs, commerciaux et industriels produisent et distribuent des semences. Chaque système valorise les semences de manière différente, mais de façon asymétrique. Quoique, pour certains, les semences sont le véhicule d’une biodiversité et d’un héritage à préserver, la perspective dominante est bien celle qui considère les semences comme des intrants agricoles, voire des technologies à améliorer et à breveter

Avant la révolution verte des années 1960, les agriculteurs cultivaient des « semences de populations » ou des « semences paysannes ». Avec l’industrialisation de l’agriculture, les maillons de la chaîne d’approvisionnement se sont spécialisés. Les semences n’y ont pas échappé. Les variétés population ont été largement délaissées pour des cultivars modernes, souvent des variétés hybrides (F1). Un cadre réglementaire français et européen, basé sur les principes de l'homogénéité et de stabilité des variétés, s’est installé dans le but d’évaluer et cataloguer les variétés commercialisées et garantir la qualité des lots de semences. La France s’est positionnée comme un important joueur sur le marché de la semence : en 2021, c’était le premier exportateur mondial.

Il devient impératif, à l’heure des changements climatiques et de la perte de la biodiversité, de valoriser les semences dans leur globalité. L’héritage des variétés de pêches à Montreuil, la quête de semences de blé panifiables adaptées aux montagnes du Vercors et les pratiques agro-forestières en Sicile ont fait remonter la question des semences et de la biodiversité dans l’École des communs. En France, le Réseau des Semences Paysannes incarne ces valeurs : l’autonomie et l’échange sans restrictions entre les fermes, des modes de production agro-écologiques, la distribution en circuits courts, etc. Ce Réseau encourage tant les amateurs que les professionnels à s'emparer de l’enjeu des semences par l’éducation, la reproduction, la sélection et l’échange. Le projet LIVESEEDING en Europe et Open Source Seed Initiative aux États-Unis portent des valeurs similaires.

En France, on compte 15 centres et conservatoires régionaux de ressources phytogénétiques au sein de l’Institut Nationale de Recherche en Agro-Environnement. Ces installations jouent un rôle fondamental pour préserver les semences et le matériel végétal dans le domaine public. Les États ont encore du chemin à faire pour reconnaître les semences pour leur multi-dimensionnalité au-delà de leur valeur marchande. Oui, pour les professionnels, les paramètres agronomiques et de rentabilité sont importants, mais la dimension patrimoniale et environnementale l’est tout autant pour le grand public. Sur le plan réglementaire, il faut pouvoir définir précisément les différents types de semences et de mode de production, des spécificités des semences paysannes et biologiques et du caractère hétérogène et évolutif de semences, sans toutefois ouvrir la porte aux biotechnologies. Concernant les politiques de recherche et développement, un financement continue et une implication des agriculteurs dans l’évaluation des cultivars et le développement de bassins génétiques pour des systèmes agro-écologiques est une voie éprouvée.
Les terres La terre est au cœur de rapports de force, de conflits d’usage et de superpositions juridiques : « Bien public, patrimoine familial, ressource marchande, outil de travail ou bien commun : la terre apparaît aujourd’hui comme saturée de statuts et dépourvue de sens commun. »1 En absence de sens commun, la terre et les sols sont malmenés : cadastrés, refermés, artificialisés, compactés, érodés et lessivés. Ceci pose des enjeux considérables pour l’avenir : les sols auraient la capacité de compenser jusqu'à 41 % des seules émissions agricoles, soit 6.8% des émissions de la France 2. Améliorer leur qualité aurait aussi le potentiel d’augmenter la productivité agricole de 30 à 40 % sans effets néfastes sur l’environnement.

L’enjeu de la terre a fait surface au sein de l’École des communs autant comme une évidence qu’un objet controversé. En milieu urbain, on a témoigné à Montreuil et à Marseille la convergence entre les luttes de réappropriation citoyenne et les collectivités territoriales pour protéger et pérenniser des espaces collectifs. On a aussi vu ce qui se passe en cas d’échec de compromis, comme à Toulouse. Les paysages montagneux du Vercors ont mis en lumière le rôle des activités agropastorales, de la transhumance notamment, une pratique traditionnelle en péril qui met en valeur pas moins de 1,5 millions d’hectares dans les Alpes, la Provence et les Pyrénées françaises34.

Terre de liens, un organisme français qui se veut « un outil de gestion d’un bien commun, la terre » pose le problème de la propriété des terres en France. Parmi les tendances nationales qui se dégagent sur le plan national, l’organisme constate que les propriétaires privés et indivisions représentent à eux seuls 85 % des surfaces agricoles utilisables (SAU). Plus inquiétant est que la présence de sociétés agricoles parmi les propriétaires de terres est un phénomène nouveau qui représente 7.5 % des SAU et qui prend de plus en plus d’ampleur. L’État, quant à lui, est propriétaire de seulement 5 % des SAU5 principalement concentrés dans le sud, le sud-est et l’est du pays et où les communes et les départements sont des joueurs importants.

1. https://journals.openedition.org/etudesrurales/12456#tocto1n6
2. https://reseauactionclimat.org/etude-inra-sequestration-carbone/#:~:text=Le%20stock%20actuel%20de%20carbone,100%20premiers%20centim%C3%A8tres%20du%20sol).
3. 650,000 hectares ans les Pyrénnés https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/panorama-du-pastoralisme-pyreneen-agreste-dossiers-no1-septembre-2020-a5390.html
4. 850,000 hectares ans les Alpes et la Provence https://www.transhumance.org/wp-content/uploads/2022/05/Brochure-Transhumances-Pce-Alpes-2022.pdf
5. L’État est aussi propriétaire d’un quart des forêts francaises.
La maîtrise foncière La maîtrise foncière est le processus par lequel une communauté ou une société régule et organise ses rapports avec la terre, attribue des droits d'accès, d'utilisation et de contrôle. L’anthropologie du droit mobilise ce concept pour caractériser le système de relations entre les individus, les communautés et la terre à partir de leurs dimensions sociales et culturelles et des systèmes normatifs endogènes liés à l'utilisation des terres.

La maîtrise foncière est le résultat d'un processus historique de construction et de transformation des relations foncières au fil du temps. C’est le reflet des systèmes normatifs locaux qui déterminent qui a le droit d'utiliser et de contrôler la terre. Elle influence la vie quotidienne. L’anthropologie du droit se concentre sur les dimensions culturelles, sociales et historiques des relations entre les individus, les communautés et la terre, examinant comment les normes juridiques et les systèmes sociaux façonnent la manière dont la propriété foncière est comprise et exercée dans une société donnée.

1. Systèmes Normatifs Locaux: L'anthropologie du droit se penche sur la manière dont les normes, les croyances et les valeurs influencent la manière dont une société envisage le rapport à la terre et notamment la propriété foncière.

2. Dynamiques Sociales : La maîtrise foncière est également étudiée en relation avec les dynamiques sociales au sein d'une communauté. Cela peut inclure les processus de prise de décision, de négociation et de résolution des conflits liés à la propriété foncière.

3. Histoire et Évolution : L'anthropologie du droit examine l'évolution historique des systèmes juridiques et des pratiques liées à la terre.

4. Diversité Culturelle : Chaque société a ses propres conceptions et pratiques liées à la terre, et la maîtrise foncière en anthropologie du droit prend en compte cette diversité culturelle. Les chercheurs analysent comment les différentes cultures structurent leurs droits fonciers et les implications de ces structures pour la vie quotidienne.